Commentaire de C. trav. Liège (div. Namur), 16 mai 2019, R.G. 2018/AN/154
Mis en ligne le 27 décembre 2019
Commentaire de C. trav. Bruxelles, 14 février 2018, R.G. 2016/AB/947
Mis en ligne le 15 novembre 2018
Commentaire de C. trav. Bruxelles, 16 décembre 2010 et 15 mars 2012, R.G. 2008/AB/51.642
Mis en ligne le 2 juillet 2012
(Décision commentée)
Si la nomenclature A.M.I. est d’ordre public et qu’elle doit être interprétée de manière stricte, elle ne peut cependant aboutir à instaurer des discriminations dans le remboursement de soins. Il s’agit en l’espèce de prestations de logopédie pour une enfant adoptée, originaire d’un pays où elle ne parlait pas la langue française. Pour la cour, dans le cas d’un enfant adopté, la scolarité négligée ou défaillante ou l’apprentissage d’une langue autre que la langue maternelle doivent s’apprécier à dater de l’arrivée en Belgique. La scolarité insatisfaisante ou l’apprentissage d’une autre langue ne sont pas imputables aux parents avant cette arrivée.
(Décision commentée)
La nomenclature en matière de soins de santé est d’ordre public. Il convient, dès lors, de donner à la définition des prestations qui y sont visées une interprétation restrictive.
Ainsi, son article 35bis, § 8, ne peut se faire par référence à la Convention nationale entre établissements hospitaliers et organismes assureurs, dans la mesure où celle-ci donne une interprétation qui ne repose sur aucun élément et irait même contre le texte.
À partir du moment où il est fait état, dans la nomenclature, de « blessures à soigner », sans autre description ni précision quant à la portée des termes, il revient au médecin prescripteur et au prestataire de soins d’apprécier si une lésion à laquelle aucun numéro spécifique n’a été attribué entre, on non, dans cette catégorie.
Le caractère d’ordre public de la nomenclature des prestations de santé la rend de stricte interprétation. Il ne revient dès lors pas au juge de l’appliquer en équité ou en opportunité.
(Décision commentée)
Maladie rare reconnue au plan européen
(Décision commentée - voir décision suivante C. trav. Bruxelles, 15 mars 2012, R.G. idem)
Maladie rare reconnue au plan européen
Les juridictions du travail sont-elles fondées à se prononcer en la matière ?